Une découverte récente suggère que l’autodécharge des batteries lithium-ion n’est pas due à la diffusion des atomes de lithium, comme on le croyait auparavant, mais à la diffusion des protons (ions hydrogène).
Cette constatation, issue d’une étude menée par Artūras Vailionis de l’université de Stanford et de l’université technologique de Kaunas en Lituanie, ouvre de nouvelles perspectives pour prolonger la durée de vie des batteries en réduisant l’autodécharge.
Des stratégies telles que l’ajout d’additifs à l’électrolyte ou l’utilisation d’un revêtement spécial sont envisagées pour limiter cette réaction et préserver la capacité des batteries.Cette avancée, obtenue grâce à la collaboration d’un groupe international de scientifiques, offre une meilleure compréhension de la durée de vie des batteries et propose des solutions concrètes pour lutter contre l’autodécharge, non seulement dans les véhicules électriques, mais aussi dans les appareils électroniques du quotidien.
En prolongeant la vie des batteries lithium-ion, cette recherche contribue à réduire les déchets électroniques et à préserver les ressources naturelles limitées telles que le lithium, le cobalt et le nickel, favorisant ainsi des pratiques plus durables et écologiques.