Le nouvel objectif climatique de la Suisse pour 2035, annoncé fin janvier 2025, a été critiqué pour son manque d’ambition face à l’urgence de la crise climatique.
Le gouvernement suisse s’est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2035, mais les experts estiment que cet engagement est insuffisant pour répondre aux exigences mondiales en matière d’action climatique.
Les critiques soulignent notamment la dépendance du pays aux mécanismes internationaux de trading du carbone, qui risquent de détourner l’attention des réductions d’émissions domestiques nécessaires et de compromettre l’efficacité de la stratégie climatique suisse.Une approche basée sur l’achat de crédits internationaux de carbone plutôt que sur des actions nationales ambitieuses est critiquée pour son manque de transparence et de fiabilité.
Sans un engagement fort pour réduire les émissions domestiques, la Suisse risque de compromettre ses objectifs climatiques et de nuire aux efforts mondiaux pour une transition énergétique efficace.
Selon Andreas Sieber de 350.org, la Suisse devrait plutôt investir dans les énergies renouvelables, réduire les subventions aux combustibles fossiles et mettre en place des politiques nationales solides pour assurer une transition juste et efficace vers un avenir bas carbone.