Si l’on pensait que DS était ambitieux en se considérant comme un rival des marques premium telles que BMW et Mercedes-Benz, la nouvelle selon laquelle elle aspire à devenir «le Louis Vuitton de l’industrie automobile» aux côtés de Bentley et Rolls-Royce est même plus surprenante.
Cependant, le directeur de la conception de DS reconnaît que cela relève du «rêve» et pourrait prendre jusqu’à 10 ans pour se concrétiser.
Même en améliorant les plates-formes existantes et en modifiant les éléments clés, comme les intérieurs de haute qualité, il reste difficile pour DS de rivaliser dans le segment du luxe.L’histoire de DS, notamment avec le modèle DS19 de 1955, montre que la marque a du mal à s’implanter dans le segment du luxe.
Même à l’époque, le DS19 était loin des prix des voitures de luxe comme Bentley et Rolls-Royce.
Malgré des avancées technologiques, DS devrait offrir un avantage significatif pour se démarquer.
De plus, la question se pose de savoir si les acheteurs se souviendront du lien entre le DS d’origine et la nouvelle technologie proposée par la marque.
Ainsi, le chemin vers le statut de «Louis Vuitton de l’industrie automobile» sera semé d’embûches pour DS.