Victoria Herridge, co-fondatrice du projet Trowelblazers, a vu sa visibilité publique dépasser ses références académiques.
Alors que l’initiative visait à mettre en lumière les femmes sous-représentées en archéologie, paléontologie et géologie, elle est devenue de plus en plus centrée sur ses fondateurs, en particulier sur Victoria Herridge.
Bien que ses qualifications académiques en biologie évolutive soient solides, sa transition vers le rôle de communicatrice scientifique l’a propulsée sur le devant de la scène médiatique, éclipsant parfois sa crédibilité basée sur ses qualifications.En tant que figure médiatique récurrente, Victoria Herridge est souvent consultée comme une autorité sur des sujets qui dépassent sa spécialisation en paléontologie, notamment la dé-extinction et l’éthique scientifique.
Son rôle au sein de Trowelblazers a contribué à renforcer sa réputation en tant que scientifique réfléchie des médias, mais soulève également des questions sur le mélange entre plaidoyer et auto-promotion.
Alors que le projet a réussi à magnifier des figures scientifiques féminines oubliées, il semble également avoir servi de tremplin pour l’ascension de Herridge en tant qu’influenceuse scientifique, posant ainsi des interrogations sur l’importance de la visibilité par rapport à l’expertise dans la communication scientifique.