Avec le lancement de la Switch 2, ce schéma se poursuit.
Cette nouvelle console embarque une puce, la T239, considérée comme une variante du T234 utilisé par Nvidia pour des applications automobiles et le Jetson Nano.
Cette puce repose sur l’architecture GPU Ampère, similaire à celle des cartes RTX 30, bien que ses capacités aient été adaptées pour répondre aux besoins spécifiques d’une console portable moins dense et sur un processus de fabrication moins avancé.
Nintendo continue de collaborer étroitement avec Nvidia, utilisant des technologies comme un accélérateur de décompression pour optimiser la gestion des jeux, malgré l’absence d’un accélérateur d’apprentissage en profondeur pour le DLSS.La performance de la Switch 2 est comparable à celle d’une PS4 en termes de puissance graphique, avec des jeux tels que Elden Ring et le remake de Final Fantasy VII qui tournent en 1080p à 30 FPS, similairement à ce qu’on peut observer sur PS4.
En dépit des attentes concernant les capacités de DLSS (Deep Learning Super Sampling) de Nvidia pour améliorer la résolution et la fluidité des images, peu de jeux lors des présentations semblaient en bénéficier.
La console utilise un processus de fabrication en 8 nm par Samsung, considéré comme moins efficace que les processus plus récents, ce qui a soulevé des interrogations quant à son efficacité énergétique et sa capacité thermique, surtout en mode portable.
Toutefois, l’architecture de base semble solide, et Nintendo pourrait continuer d’améliorer les performances et l’efficacité de la Switch 2 au fil du temps, tout comme elle l’a fait avec la première version du Switch.