Des eaux usées non traitées et des déchets industriels provenant de la ville de Tijuana ont contaminé cette voie d’eau, provoquant une pollution significative le long des plages à la frontière américano-mexicaine.
Cette pollution ne se limite pas seulement à l’eau ; elle affecte également la qualité de l’air, entraînant des émanations nauséabondes qui se propagent dans les communautés avoisinantes du comté de San Diego.
Face à cette menace environnementale et sanitaire, American Rivers, un groupe environnemental réputé, a placé la rivière Tijuana en seconde position sur sa liste annuelle des rivières les plus menacées des États-Unis, signalant ainsi l’urgence de cette situation qui a exacerbé à partir de la neuvième place l’année précédente.L’urgence de cette situation a incité diverses réactions et appels à l’action.
La Surfrider Foundation a lancé une pétition exhortant le président Donald Trump à déclarer une urgence nationale pour accélérer les efforts de limitation du flux des eaux usées et la décontamination de la rivière.
L’administration actuelle, via l’EPA et son administrateur Lee Zeldin, a reconnu la gravité du problème.
Des déclarations publiques ont promis une évaluation sur le terrain des dégâts, dans l’espoir de mettre en œuvre des solutions rapides et efficaces.
Les groupes environnementaux ont également souligné l’importance des contributions du Mexique en termes d’assainissement et de traitement des eaux, appelant à une coopération transfrontalière étendue pour mettre fin à cette détérioration de l’environnement et du bien-être public.