Robert Kennedy Jr affirme que l’autisme est évitable et atteint des niveaux épidémiques aux États-Unis.

Lors de sa première conférence de presse en tant que secrétaire du ministère américain de la Santé et des Services sociaux, Robert F Kennedy JNR a soulevé des préoccupations quant à l’augmentation des taux de prévalence de l’autisme aux États-Unis en attribuant cette tendance à une toxine environnementale, contrairement à la perspective largement acceptée selon laquelle l’autisme est une condition multifactorielle influencée par la génétique.

Cependant, les critiques ont souligné que réduire l’autisme à une seule cause environnementale était nuisible et trompeur, et que les améliorations dans le dépistage et la sensibilisation jouaient un rôle important dans l’augmentation des diagnostics.

Malgré les appels de Kennedy à davantage de recherches et à une prise de conscience accrue sur l’autisme, certaines organisations telles que la Société de l’autisme d’Amérique ont exprimé leurs préoccupations quant à ses affirmations simplistes et alarmistes.

Ils ont souligné l’importance de la compréhension nuancée de l’autisme en tant que condition développementale complexe, et ont appelé à une approche basée sur des données solides et fiables pour aborder efficacement les besoins des personnes autistes.

Ce débat met en lumière la nécessité de reconnaître la diversité et la complexité de l’autisme, et souligne l’importance d’une approche équilibrée et fondée sur des preuves pour aborder cette question de santé publique.