Ce jalon, considéré comme une augmentation majeure de la complexité biologique, a été analysé à travers une étude détaillée des distributions de longueur de gènes codant pour les protéines et leurs protéines correspondantes au sein de différents organismes à travers le temps évolutif.
L’étude utilise une combinaison d’approches théoriques et observationnelles pour quantifier la manière dont l’architecture génétique de la vie a évolué, permettant ainsi cette progression vers une complexité accrue.L’analyse a révélé que, depuis le dernier ancêtre commun universel (LUCA), les longueurs moyennes des gènes ont connu une croissance exponentielle à travers l’évolution des différentes espèces.
Au cours de cette évolution, un plan de croissance des gènes s’est manifesté, restant similaire à travers l’arbre de la vie, où la variance des longueurs protéiques est directement proportionnelle à la longueur moyenne des protéines.
Cette découverte soutient la conception d’un modèle stochastique multiplicatif pour expliquer l’évolution des tailles de gènes, suivant en cela le principe du rasoir d’Ockham.
Les résultats de l’équipe suggèrent également que la longueur moyenne des gènes peut servir de substitut plausible à la complexité organisationnelle d’une espèce, offrant ainsi une nouvelle perspective sur l’évaluation de la complexité biologique à travers les âges géologiques.