L’analyse détaillée de l’atmosphère que respirent les astronautes à bord de la Station spatiale internationale devient ainsi primordiale.
En effet, cette analyse sert de préparation à l’exploration prolongée non seulement de la Lune mais aussi, à terme, de Mars.
C’est dans ce contexte que le Glenn Research Center, basé à Cleveland, joue un rôle clé en expédiant trois dispositifs de surveillance de la qualité de l’air vers la station.
Ces moniteurs, dont le lancement est programmé pour une mission spatiale commerciale le 21 avril, y seront testés afin de valider leur efficacité pour une utilisation future sur la Lune.L’importance de tels dispositifs se révèle dans le défi unique que représente la poussière lunaire.
Bien connue depuis les missions Apollo pour sa capacité à irriter les voies respiratoires lorsqu’inhalée, cette poussière est particulièrement incisive en raison de l’absence d’atmosphère sur la Lune, rendant ses particules plus tranchantes que celles de la Terre.
En préparation pour des séjours prolongés sur la Lune, il est crucial de développer des systèmes capables d’assurer un air respirable et pur, malgré la présence de cette poussière abrasive.
Pour ce faire, Glenn Research Center a sélectionné des moniteurs commerciaux qui seront testés dans l’environnement exigeant de l’espace pour juger de leur performance en matière de détection et de filtration de la poussière lunaire.
Ces tests permettront de s’assurer que les futurs habitats lunaires et stations spatiales seront équipés pour offrir un environnement sain aux astronautes, protégeant ainsi leur santé lors des futures missions d’exploration spatiale.