Au cours d’une observation minutieuse via le télescope spatial James Webb, qui a duré près de six heures, ils ont détecté la présence d’un gaz appelé sulfure de diméthyle (DMS) dans l’atmosphère de cette planète.
Le DMS est particulièrement notable car, sur Terre, il est majoritairement produit par des processus biologiques, notamment par les algues marines.
Cette détection a été réalisée alors que la planète passait devant son étoile, permettant à la lumière de l’étoile de filtrer à travers l’atmosphère de la planète et de révéler les « empreintes digitales » moléculaires capturées par le télescope.Cette découverte est intrigante car elle suggère la possibilité que K2-18B puisse abriter des formes de vie, ou à tout le moins, présenter des conditions chimiques similaires à celles associées aux organismes vivants sur Terre.
Cependant, les caractéristiques propres à K2-18B la rendent très différente de notre planète.
Elle est environ huit fois plus massive que la Terre et possède un volume environ 18 fois supérieur, mais avec seulement la moitié de la densité de notre planète.
Cela implique que K2-18B pourrait être riche en eau ou posséder une atmosphère extrêmement épaisse et peu dense, caractéristiques typiques des « mini-neptunes » ou des « nains de gaz » avec de vastes atmosphères d’hydrogène.Les données de 2023 et 2025 collectées par JWST ont renforcé l’idée que K2-18B pourrait être un « monde hycean » potentiel.
Ces mondes sont théorisés pour être des planètes rocheuses avec de profonds océans mondiaux et des atmosphères d’hydrogène épaisses et vastes, un environnement où la vie telle que nous la connaissons pourrait potentiellement exister.
Toutefois, ces résultats sont encore prudents et accompagnés de nombreuses incertitudes.
Malgré la répétition des observations qui ont confirmé la présence de DMS avec une signature plus forte, la nature exacte de K2-18B et la confirmation définitive que le DMS est un indicateur de vie nécessitent des études plus poussées et des mesures plus sensibles.Les implications de ces découvertes sont profondes car elles pourraient signifier la première détection d’une signature biologique possible sur une planète hors de notre système solaire.
Cette perspective captivante motive non seulement une vérification scientifique plus rigoureuse mais aussi stimule l’imagination sur ce que pourraient être d’autres mondes lointains.
Les années à venir promettent d’être palpitantes pour l’astrobiologie, car le JWST et d’autres missions pourront explorer ces questions avec une précision encore plus grande, nous rapprochant peut-être de la réponse à l’énigme millénaire de savoir si nous sommes seuls dans l’univers.