En explorant les propriétés des cellules souches pluripotentes (PSC) naïves chez les chimpanzés, l’équipe de recherche dirigée par le professeur agrégé Hideki Masaki a réussi à cultiver des types de cellules embryonnaires et extra-embryonnaires, similaires à celles observées chez l’homme.
Cette étude, publiée dans la revue Cell Stem Cell, marquée par la découverte de nouvelles méthodes de culture sans cellules d’alimentation, souligne l’importance de ces cellules dans l’étude des premiers stades du développement embryonnaire.
Les PSC naïves se distinguent des PSC conventionnelles par leur capacité à se différencier en un éventail plus large de tissus, un potentiel qui pourrait révolutionner les domaines de la médecine régénérative et de la biologie du développement.La recherche a également ramené à la lumière l’inhibition nécessaire du complexe répressif de polycomb 2 (PRC2), une protéine essentielle à la régulation de l’activité génique et à la différenciation cellulaire.
En contournant la dépendance traditionnelle aux couches de cellules d’alimentation dérivées de souris, cette innovation pourrait simplifier et épurer les protocoles de laboratoire, rendant ainsi les applications médicales plus sûres et moins complexes.
En confirmant que les PSC naïves chez le chimpanzé partagent des capacités similaires à celles des humains, l’équipe de Hideki Masaki a non seulement établi un nouveau standard pour les études comparatives entre primates mais a aussi offert une nouvelle voie pour approfondir notre compréhension de l’embryogenèse chez les mammifères.
Ces avancées suggèrent des applications potentielles allant au-delà des simples cadres expérimentaux pour toucher des aspects pratiques de la thérapie cellulaire et de la correction génétique précoce, plaçant ainsi la médecine régénérative sur un nouveau palier d’innovation et d’efficacité.