Selon Enerdata, ces carburants offrent une performance 4 à 5 fois inférieure à celle des véhicules électriques à batterie.
Cependant, certains soutiennent qu’ils constituent une source d’énergie plus propre que l’essence et le diesel, car leur production peut intégrer des énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien.
De plus, les e-fuels peuvent alimenter les voitures modernes sans modifications et utiliser les infrastructures existantes, facilitant ainsi leur adoption.
Malgré ces points positifs, les e-fuels posent des défis majeurs.
Leur production est coûteuse et nécessite une quantité d’énergie considérable, ce qui complique leur disponibilité à grande échelle.
D’après T&E, l’Union européenne devrait augmenter sa production d’énergie pour répondre à la demande des e-fuels, tandis que l’ICCT révèle que près de 48% de l’électricité renouvelable pourrait être perdue lors de leur conversion.
En résumé, bien qu’ils soient moins polluants en théorie, les e-fuels continuent d’émettre des gaz nocifs pour l’environnement, semblables à ceux des carburants fossiles.