Un projet de loi du Congrès, la Chip Security Act, prévoit l’intégration obligatoire de systèmes de suivi par GPS dans chaque puce d’IA exportée.
Cette initiative vise à garantir que les semi-conducteurs avancés ne tombent pas entre de mauvaises mains, transformant ainsi profondément le cadre de surveillance autour des produits technologiques.
Les fabricants, comme NVIDIA, seraient contraints de signaler toute utilisation suspecte de leurs produits, établissant un contrôle continu et modifiant la relation entre fabricants et technologies.
Le projet de loi, soutenu de manière bipartite, soulève des préoccupations quant à sa faisabilité technique et aux implications pour l’innovation.
En intégrant des mécanismes de suivi dans chaque puce, les États-Unis pourraient encourager d’autres nations à développer leurs propres écosystèmes de semi-conducteurs, risquant ainsi un découplage technologique.
Cela pose des questions sur la souveraineté des données et la vie privée, tout en redéfinissant la manière dont les exportations technologiques sont perçues dans un contexte géopolitique toujours plus tendu.
L’avenir des semi-conducteurs pourrait être marqué par cette ère de surveillance, où chaque produit serait potentiellement un outil de renseignement.