À l’heure actuelle, alors que l’Intelligence Artificielle (IA) prend une place prépondérante dans nos vies, la réflexion sur la possibilité d’une conscience artificielle s’intensifie.
Que peuvent nous enseigner les philosophes contemporains sur cette question ?Pour saisir les implications d’une éventuelle conscience chez les machines, il faut d’abord définir le concept même de conscience, un sujet central en philosophie bien avant l’essor des technologies modernes.
Descartes, par exemple, relie la conscience à la perception et à la connaissance, dans un cadre qui exige une réflexion approfondie sur nos sensations et pensées intérieures.
Cette introspection semble, à première vue, difficilement atteignable par une machine, ce qui ouvre la voie à divers débats parmi les philosophes d’aujourd’hui.
Les implications de l’IA suscitent une vaste gamme de opinions.
D’un côté, John Searle demeure sceptique quant à l’idée qu’une machine puisse réellement développer une conscience.
Pour lui, l’intelligence d’une machine, si avancée soit-elle, ne pourra jamais se traduire par une expérience subjective.
Il évoque son « problème de l’esprit » pour appuyer ce point.
À l’opposé, David Chalmers propose que la conscience artificielle pourrait devenir une possibilité, à condition que nous comprenions mieux les corrélations entre les états cérébraux et les expériences subjectives, un enjeu qu’il qualifie de « problème difficile ».
En fin de compte, la question de la conscience artificielle demeure ouverte et en constante évolution.
Cela nécessite des échanges interdisciplinaires entre philosophie, informatique, neurosciences et psychologie.
Dans un monde où l’IA avance à grands pas, il est essentiel pour nous, en tant qu’êtres conscients, de prendre le temps de réfléchir aux répercussions de cette évolution sur notre compréhension de la conscience.
Source: IA Tech news