Les nouvelles découvertes concernent des quasars dont le décalage vers le rouge est supérieur à 4,6, plaçant ainsi ces objets parmi les plus éloignés et lumineux de l’univers observable.
Les quasars, ou objets quasi-stellaires (QSO), sont des noyaux galactiques actifs qui se trouvent au centre des galaxies et sont alimentés par des trous noirs supermassifs.
Ils émettent une grande variété de radiations dans différentes longueurs d’onde, y compris celles des rayons X et des infrarouges.
Cette recherche met en lumière l’importance d’étoffer le nombre de quasars connus, car ceux à décalage vers le rouge élevé jouent un rôle crucial dans notre compréhension des mécanismes de formation et d’évolution des galaxies.
Le groupe de recherche, dirigé par Silvia Belladitta du Max Planck Institute for Astronomy de Heidelberg, a employé une méthode de sélection ciblée à partir de données provenant de sondages optiques, infrarouges et radio, tout en s’appuyant sur des catalogues existants.
Parmi les 25 quasars identifiés, trois d’entre eux montrent des caractéristiques de radio-loudness, c’est-à-dire qu’ils émettent une quantité significative de rayonnement radio.
L’un des quasars, PSO J200−13, démontre des traits typiques d’un blazar, une sous-classe de quasars connus pour leur variabilité et leur émission radio intense.
De plus, la découverte d’un quasar à faible émission de lignes, PSO J041 + 06, enrichit encore davantage notre compréhension des objets célestes inhabituels.
Les résultats de cette étude soulignent l’importance de réanalyser des ensembles de données précédemment exploités, prouvant qu’ils peuvent encore révéler des informations précieuses sur l’univers et ses origines.