Les résultats de cette enquête, qui ont été publiés le 26 mai sur le serveur de prépublication Arxiv, révèlent que cette supernova est probablement de type IIB.
Les supernovae, qui représentent des événements explosifs et brillants, sont classées principalement en deux catégories selon leurs spectres : les types I, qui manquent d’hydrogène dans leurs spectres, et les types II, qui en présentent.
La détection de SN 2024AECX a été effectuée le 16 décembre 2024 par le système d’alerte d’astéroïde ATLAS, dans la galaxie spirale NGC 3521, située à environ 37 millions d’années-lumière de notre Terre.
Lors des observations initiales, SN 2024AECX a été classée comme une supernova de type IIB, mais des investigations subséquentes ont mis en doute cette classification, suggérant un type IC.
Pour clarifier cette ambiguïté, une équipe d’astronomes dirigée par Xingzhu Zou a mené des analyses spectroscopiques et optiques qui ont révélé des signatures d’hydrogène dans les premiers spectres, invisibles jusqu’à un mois après l’explosion.
Les courbes de luminosité de la supernova présentent une double concentration de pics, le premier correspondant possiblement à une émission provoquée par des chocs.
Les chercheurs notent également que, malgré une magnitude absolue maximale d’environ -17,94 MAG, plaçant SN 2024AECX parmi les supernovae de type IIB les plus brillantes, la durée de montée vers le pic secondaire s’avère plus rapide, mettant en évidence une dynamique encore inexplorée.
En résumé, les résultats préliminaires suggèrent une énergie d’explosion de 160 quindecillion ERG et une masse éjecta d’environ 0,7 masse solaire, offrant ainsi un nouvel éclairage sur les mécanismes d’évolution et d’explosion de telles événements cosmiques.