En plus de cette densité, ces nouvelles batteries ont réussi à supporter 483 cycles avant de subir une dégradation significative, un progrès notable par rapport aux anciens prototypes.
La clé de cette avancée réside dans l’électrolyte utilisé, en particulier le bis(fluorosulfonyl)imide de lithium (LiFSI), qui réduit la formation de dendrites nuisibles, augmentant ainsi la performance et la durabilité des accumulateurs.
Dans leurs recherches, CATL a identifié que la dégradation des batteries n’est pas principalement causée par l’électrolyte ou l’accumulation de lithium inactif, mais plutôt par la consommation continue de LiFSI.
Cette découverte suggère que pour prolonger la durée de vie des batteries au lithium-métal, il est crucial de mieux comprendre et gérer la durabilité de l’électrolyte.
Cette avancée, publiée dans la revue Nature Nanotechnology, représente un développement majeur vers l’utilisation commerciale de ces batteries dans divers secteurs, y compris l’aéronautique.