Une équipe de chercheurs affiliée à l’installation de faisceaux d’isotopes rares (FRIB) de l’université de l’État du Michigan (MSU) a récemment réalisé une avancée significative dans la compréhension des formes nucléaires des isotopes, notamment le cobalt-70.
En utilisant le détecteur NAL sommateur, les scientifiques ont observé que le cobalt-70 peut présenter deux configurations différentes, qui correspondent à des niveaux d’énergie légèrement distincts.
Cette découverte est d’une grande importance, car elle met en évidence la complexité et la dynamique des noyaux atomiques exotiques, un domaine de recherche encore peu exploré.
Les résultats de cette étude, publiés dans la revue Nature Communications Physics, ouvrent de nouvelles perspectives sur la façon dont les noyaux peuvent coexister sous différentes formes, enrichissant ainsi notre compréhension des propriétés nucléaires fondamentales.L’équipe, composée de chercheurs tels qu’Artemis Spyrou et Sean Liddick, a conduit ses investigations en utilisant une approche innovante, qui a vite révélé des comportements inattendus.
Dembski, principal auteur de l’article, a souligné que l’originalité de leur démarche résidait dans le fait de se concentrer initialement sur les aspects astrophysiques de la recherche nucléaire, avant de découvrir des effets structurels fascinants.
Leur étude a employé une technique appelée spectroscopie d’absorption totale (TAS) pour tracer la chaîne de décomposition nucléaire allant du fer-70 au nickel-70 en passant par le cobalt-70.
En mesurant l’énergie totale dégagée lors de ces processus, l’équipe a pu identifier non seulement des états sphériques mais aussi déformés du cobalt-70, témoignant ainsi de la coexistence de formes dans des conditions d’énergie très proches.
Cette recherche non seulement enrichit notre compréhension des structures nucléaires, mais incite également à explorer d’autres isotopes similaires pour en apprendre davantage sur le comportement des noyaux exotiques.