Ce travail souligne un phénomène intéressant : un renversement de rôle où les éducateurs tirent profit des connaissances et expériences des jeunes, améliorant ainsi leurs propres compétences en enseignement et en leadership.
Les résultats de cette étude, dirigée par la doctorante Amy Powell en collaboration avec la professeure associée Lucy McClain, enrichissent notre compréhension de l’efficacité de l’apprentissage intergénérationnel.
L’apprentissage intergénérationnel se caractérise par une dynamique d’échange bidirectionnel, où non seulement les adultes transmettent leur savoir aux jeunes, mais ces derniers partagent également leurs expertises uniques avec les générations plus âgées.
Dans le cadre de leur recherche, les chercheurs ont interviewé 27 éducateurs impliqués dans un programme d’éducation environnementale à Shaver’s Creek, révélant que les échanges avec les élèves ont intensifié leur engagement dans le domaine.
Ils ont rapporté avoir modifié leur approche pédagogique, développant de nouvelles stratégies pour interagir et enseigner de manière plus efficace.
Par ailleurs, les différences socioculturelles entre les étudiants et les éducateurs ont joué un rôle déterminant dans la facilitation de cet apprentissage intergénérationnel, renforçant ainsi les liens et la compréhension mutuelle grâce à un partage des connaissances sur l’environnement local.
En somme, cette recherche démontre que l’éducation environnementale ne se limite pas à la transmission de savoirs, mais constitue un processus d’apprentissage collectif où jeunes et adultes s’enrichissent mutuellement.
Cela souligne également l’importance de créer des espaces d’apprentissage collaboratifs, favorisant ainsi un dialogue constant entre les différentes générations.
En intégrant ces enseignements, les éducateurs peuvent non seulement améliorer leur propre pratique, mais également contribuer à former des jeunes conscients et engagés pour l’avenir de leur communauté et de l’environnement.