Ce projet, dirigé par le professeur Seokheun Choi, se concentre sur la création de dispositifs électroniques qui se désintègrent sans laisser de résidus toxiques, ce qui est crucial pour les applications médicales.
En effet, jusqu’à présent, le plus grand défi résidait dans l’alimentation électrique de ces systèmes, qui utilisent souvent des batteries lithium-ion contenant des matériaux nocifs.
La percée réside dans l’utilisation de bactéries productrices d’électricité.
Les recherches menées par Maedeh Mohammadifar ont conduit à la conception d’une pile à combustible microbienne soluble.
En utilisant un mélange de 15 probiotiques, les scientifiques ont optimisé une électrode poreuse pour favoriser la croissance bactérienne.
Bien que la quantité d’énergie générée soit encore limitée, ces résultats initiaux ouvrent la voie à des études supplémentaires pour améliorer la performance et l’efficacité de ces biobatteries.