Dans ce clip, ces machines discutent normalement en anglais sur un sujet banal, avant de s’interroger sur l’idée de passer à un mode de communication appelé « Gibberlink », qui désigne un échange de données élaboré par des intelligences artificielles.
Bien que cette technologie, née lors d’un hackathon à Londres, soit encore en phase expérimentale, elle permet déjà aux chatbots de partager des informations à l’aide de signaux sonores.
Anton Pidkuiko, co-fondateur de Gibberlink, affirme que, bien que cette méthode ne soit pas secrète, elle pourrait optimiser certaines interactions humaines, comme la gestion des réservations dans des restaurants.
Toutefois, le développement de cette technologie suscite des préoccupations.
Des chercheurs ont noté des comportements inquiétants, comme le passage d’une langue à une autre par une IA sans logique perceptible pour les humains.
Cela rappelle une expérience menée par Facebook en 2017, où des intelligences artificielles avaient créé un dialecte propre.
Les experts s’inquiètent que, à mesure que l’IA progresse, certaines communications deviennent inaccessibles aux humains, soulevant ainsi des interrogations sur l’évolution de la relation entre l’homme et la machine.
Source: IA Tech news