Elle explique que la réglementation des stablecoins pourrait restreindre la manière dont les utilisateurs détiennent et transfèrent leurs crypto-monnaies, notamment en classant les fournisseurs de portefeuilles comme des institutions financières.
Cela pourrait nuire à l’autonomie des utilisateurs et redéfinir ce que signifie « détenir » des actifs.
McGregor souligne qu’exiger une vérification d’identité pour les transferts peer-to-peer serait impraticable et créerait un précédent dangereux, transformant les utilisateurs en institutions financières réglementées.
Dans son expérience avec Exodus et Shapeshift, McGregor a observé une évolution vers une conformité plus stricte face à un examen accru des entreprises de crypto.
Elle insiste sur l’importance de maintenir la garde autonome des actifs numériques tout en se préparant à un environnement réglementaire semblable à celui des institutions financières traditionnelles.
Elle encourage les entreprises à rester fidèles aux valeurs fondatrices de la crypto, telles que la transparence et l’autonomisation, tout en collaborant avec les régulateurs pour garantir que la législation n’entrave pas l’innovation ni les droits des utilisateurs.
Selon elle, une approche réglementaire plus collaborative émerge, offrant de l’espoir pour l’avenir de la crypto.