Cet accord soulève des interrogations sur la manière dont les régulateurs américains, sous l’administration Trump, traiteront les accords de type « Acquihire », visant à renforcer la position de Meta face à des concurrents comme Microsoft et OpenAI.
Bien que l’accord n’ait pas déclenché de vérification antitrust automatique, il pourrait attirer l’attention des régulateurs si considéré comme une manœuvre déloyale.
Des préoccupations émergent déjà, comme la réduction des liens de Google avec Scale après l’annonce de l’investissement, incitant d’autres entreprises à réévaluer leurs contrats avec la startup.
Alexandr Wang, le PDG de Scale, rejoindra Meta tout en conservant un rôle limité dans son ancienne entreprise.
Malgré un climat réglementaire plus souple sous Trump, des experts anticipent un suivi accru des transactions dans le secteur de l’IA, et la sénatrice Elizabeth Warren appelle à une vigilance face à d’éventuelles atteintes à la concurrence.
Meta, déjà sous le coup d’une enquête antitrust par la FTC, doit naviguer ces eaux avec prudence, alors que le ministère de la Justice examine également les initiatives d’IA de Google.