En intégrant des techniques de datation au radiocarbone, des analyses paléographiques et des outils d’intelligence artificielle, cette étude révèle que certains textes pourraient être plus anciens que ce que l’on pensait initialement.
Le modèle utilise un réseau neuronal, appelé Binet, pour examiner les traits d’écriture, apportant ainsi une approche empirique à un domaine souvent marqué par la subjectivité.
Les résultats, publiés dans la revue PLOS ONE, indiquent que certains styles d’écriture peuvent être datés avec une marge d’erreur d’environ 30 ans, permettant ainsi d’affiner considérablement les estimations historiques antérieures.
Ces nouvelles datations soulèvent également d’importantes questions sur la chronologie des évolutions politiques et intellectuelles dans l’Orient méditerranéen.
Par exemple, deux fragments bibliques, 4qdanielc et 4qqoheleta, sont maintenant datés de manière plus précise, coïncidant avec la période de leurs auteurs présumés.
Ces avancées contribuent à enrichir notre compréhension des manuscrits anciens et ouvrent la voie à de nouvelles recherches sur les influences historiques et culturelles de cette époque, notamment en ce qui concerne l’alphabétisation et l’urbanisation en Judée.
Source: IA Tech news