Ce phénomène, bien que marquant un intérêt accru pour les actifs numériques, dissimule un profond désespoir économique, principalement parmi les jeunes.
Les statistiques montrent que le taux de chômage des jeunes dépasse 6,6 %, et l’accès à la propriété devient de plus en plus difficile, poussant ces derniers vers la cryptographie comme seule alternative viable pour générer des revenus.
Dans ce contexte, le gouvernement sud-coréen, sous la présidence de Lee Jae-Myung, cherche à intégrer les actifs numériques au sein du système financier, tout en développant des régulations et des initiatives comme le soutien à l’exportation de stablecoins.
Cette transformation montre que l’intérêt pour la crypto ne découle pas seulement d’une fascination pour la technologie, mais d’une réelle nécessité économique.
Le pays se trouve ainsi à un tournant, oscillant entre la possibilité d’une évolution durable grâce à l’innovation technologique et le risque de devenir un refuge temporaire pour une jeunesse confrontée à des défis sociaux importants.