La douleur neuropathique sans cause apparente : des recherches sur un récepteur cérébral pourraient aider à lutter contre cette affection difficile à traiter.

La douleur neuropathique, ressentie à la fois physiquement et émotionnellement, est une forme de douleur persistante qui ne s’associe pas à une blessure identifiable.

Contrairement à une douleur aiguë, qui diminue avec la guérison d’une blessure, la douleur neuropathique peut se manifester sans raison apparente et peut être dévastatrice, affectant les tâches quotidiennes et entraînant des problèmes psychologiques tels que la dépression et l’anxiété.

Cette problématique touche environ 10 % de la population américaine, souvent en raison de complications liées à des maladies comme le diabète ou des traitements médicaux, mais reste fréquemment mal comprise par les professionnels de santé.

Les chercheurs étudient les mécanismes moléculaires derrière la douleur neuropathique, mettant en lumière un récepteur nommé Glud1, qui semble jouer un rôle crucial dans le traitement de la douleur.

Glud1, associé à une autre protéine, Cerebellin-1, maintient la communication entre les neurones, mais son dysfonctionnement peut entraîner une hypersensibilité à la douleur.

Des études prometteuses montrent que la restauration de l’activité de Glud1 pourrait réduire la douleur chronique sans les effets secondaires nocifs des opioïdes.

Ainsi, Glud1 pourrait ouvrir la voie à des traitements plus efficaces et moins risqués pour les millions de personnes souffrant de douleur neuropathique.