Le 19 mars 2024, des enquêteurs ont perquisitionné les bureaux parisiens et luxembourgeois de cette banque dans le cadre d’une enquête sur des irrégularités fiscales présumées.
L’enquête, qui a débuté en janvier 2024, vise à explorer des allégations liées au recyclage de fraude fiscale organisée depuis 2009, période durant laquelle la banque aurait conçu des mécanismes d’optimisation fiscale pour des entreprises françaises, contournant la législation.
Ce nouvel développement, distinct de l’enquête « CUM-EX » touchant plusieurs établissements bancaires européens, soulève des inquiétudes quant aux implications pour le secteur financier français.
Bien que la Société Générale ait choisi de ne pas commenter, l’affaire met la lumière sur les pratiques d’élargissement fiscal à la limite de la légalité employées par certaines grandes banques.
Les autorités, à travers ces actions, visent non seulement à renforcer les contrôles pour éviter les abus, mais aussi à restaurer la confiance du public dans le système financier.
L’évolution de cette enquête est attendue avec intérêt, tant pour ses répercussions sur la banque que sur le cadre réglementaire du secteur.