Harvard et l’Université de Toronto mettent en place un plan d’urgence pour les étudiants internationaux.

L’Université Harvard, en collaboration avec l’Université de Toronto, a établi un dispositif permettant aux étudiants diplômés de Harvard, ne pouvant pas rentrer aux États-Unis en raison de restrictions de visa, de poursuivre leurs études au Canada.

Ce programme innovant intervient après une décision controversée du département américain de la sécurité intérieure, qui avait temporairement affecté la capacité de Harvard à accueillir des étudiants internationaux.

Bien qu’un juge fédéral ait bloqué cette mesure, le nouveau plan offre une sécurité aux étudiants de la John F.

Kennedy School of Government, leur permettant d’intégrer la Munk School of Global Affairs et Public Policy à Toronto.

Le dispositif sera accessible uniquement si un nombre suffisant d’étudiants manifestent un intérêt, et concerne ceux ayant déjà effectué un an dans le campus américain.

Le doyen de la Kennedy School a souligné l’importance de cette initiative pour garantir une éducation de qualité malgré les obstacles de voyage.

Cette situation survient alors que l’administration Trump a menacé de réduire le financement fédéral pour Harvard, invoquant des accusations liées à la sécurité nationale et à la gestion de l’antisémitisme.

Près de la moitié des étudiants de la Kennedy School proviennent de l’international, soulignant l’importance cruciale de maintenir l’accès à l’éducation malgré les tensions politiques.