Drew Dietsch analyse l’échec commercial de Superman Returns, un film de 2006 qui, bien qu’il ait généré près de 400 millions de dollars au box-office, n’a pas réussi à couvrir son budget de 270 millions de dollars.
Ce film, qui marquait le retour du super-héros emblématique après 19 ans, a été réalisé par Bryan Singer et mettait en vedette Kevin Spacey dans le rôle de Lex Luthor.
À l’époque, les controverses entourant ces deux figures n’étaient pas encore connues publiquement, mais leur implication posait déjà un malaise.
Malgré des critiques globalement positives, le film a échoué à se connecter avec le public international et à susciter l’enthousiasme nécessaire pour une suite, considérée comme cruciale pour un blockbuster d’une telle envergure.Un facteur déterminant de cet échec fut la nature hybride du film, à la fois suite et redémarrage, qui déconcertait les spectateurs.
En outre, sa palette visuelle sombre contrastait avec la nature généralement brillante du personnage.
Warner Bros., déçue par les performances du film sur les marchés internationaux, abandonnera les projets de suite, relançant Superman sept ans plus tard avec un redémarrage qui connaîtra un succès commercial.
Ainsi, Superman Returns est aujourd’hui perçu comme un chapitre singulier, ancré dans une période de transition pour le genre des super-héros, souvent éclipsé par les productions ultérieures.