Bien que la marque ait envisagé de développer une voiture de sport électrique après la fin de la production de l’Emira, le manque d’intérêt du marché a conduit à un report indéfini de ce projet, laissant planer des doutes sur la faisabilité d’une telle voiture.
Le PDG de Lotus Europe, Matt Windle, a exprimé des préoccupations concernant la préparation du marché pour ce type de véhicule, tout en appelant Geely à augmenter la production dans l’usine de Hethel, qui a déjà une capacité sous-utilisée.
La situation actuelle de Lotus est compliquée par des prévisions de croissance surestimées, notamment l’objectif de 150 000 voitures produites par an d’ici 2028, dont une part significative devait provenir d’une nouvelle usine à Wuhan.
Cependant, ce projet a été suspendu en raison d’un ralentissement dans le secteur des véhicules électriques.
La fermeture de l’usine de Hethel, qui représente une partie importante de l’héritage de la marque depuis 1966, serait un coup dur pour l’économie locale et compromettrait les ambitions de production automobile du gouvernement britannique.
Un ancien cadre de Lotus a qualifié ces plans de fermeture de « honte ».