La nouvelle usine, qui devrait créer 4 000 emplois, se concentrera d’abord sur la production de batteries pour Tata Motors et Jaguar Land Rover.
À terme, elle élargira sa production à des cellules destinées à d’autres applications, notamment les véhicules commerciaux et les systèmes de stockage d’énergie.
Tata prévoit également l’émergence de milliers de nouveaux emplois au sein de la chaîne d’approvisionnement, avec de nombreuses entreprises de soutien qui devraient s’implanter à proximité.
Le projet de Tata représente un soutien considérable à l’industrie britannique, butant toutefois sur des inquiétudes quant à la capacité du pays à produire suffisamment de batteries pour rester compétitif dans le secteur des véhicules électriques.
Selon l’Institut Faraday, le Royaume-Uni devra atteindre une capacité de 100 GWh d’ici 2030, puis 200 GWh d’ici 2040.
Actuellement, en dehors du site de Tata à Somerset avec ses 40 GWh, seul le fournisseur Nissan, Envision, a des plans concrets pour augmenter la production de batteries, tandis que la nouvelle usine de Bridgwater deviendra la plus grande d’Europe, suivie par LG qui projette d’étendre sa production en Pologne.