Cette mobilisation excite les responsables, qui voient en ces initiatives une validation de leur stratégie visant à positionner l’Europe comme un acteur clé dans le domaine de l’IA.
Des grands noms du secteur, incluant des opérateurs de centres de données et des entreprises technologiques, montrent leur volonté de contribuer à cette évolution, promettant un équipement informatique suffisant pour rivaliser avec les leaders mondiaux.
Ces gigafactories, à l’opposé de simples centres de données, serviront de plateformes pour développer des systèmes d’IA souverains, réduisant ainsi la dépendance envers les technologies américaines et chinoises.
Elles s’appuient sur les infrastructures avancées déjà existantes, mais se concentrent spécifiquement sur l’IA en intégrant matériel, logiciels et talents.
Toutefois, la question de la durabilité énergétique se pose, avec des projets évoquant des solutions innovantes pour minimiser l’impact environnemental.
La Commission européenne entamera maintenant des discussions avec les entreprises intéressées, bien que le lancement officiel des gigafactories ne soit prévu qu’en 2025.
Si ces initiatives réussissent, elles pourraient transformer de nombreux aspects de la vie quotidienne.