Drew Dietsch évoque l’émergence du concept de « film publicitaire », qu’il définit comme des productions où la présence d’une marque prédomine, souvent au détriment d’une véritable créativité narrative.
Il utilise l’exemple du film Suicide Squad: Kill the Justice League, dont la publicité ressemble davantage à une comédie sans substance plutôt qu’à une œuvre cinématographique authentique.
Pour lui, ces films, notamment ceux basés sur des jeux vidéo, existent principalement pour promouvoir d’autres produits, devenant ainsi des longues publicités déguisées en œuvres de cinéma.
Il note que cette tendance n’est pas nouvelle, mais qu’elle s’est intensifiée récemment, surtout avec des succès comme le film Barbie, qui sans renier sa nature commerciale, réussit à ajouter une profondeur créative.L’auteur examine également comment ce phénomène s’est installé dans la culture populaire, mentionnant le récent projet autour du jeu Street Fighter qui semble suivre cette tendance.
Bien qu’il espère que des films comme celui-ci puissent transcender leur nature commerciale, il admet que le public s’aligne déjà pour accueillir ces productions, même si elles semblent n’être que de vastes annonces.
Ce constat soulève la question de l’avenir du cinéma, où des œuvres au contenu riche peuvent-elles vraiment émerger d’une ère dominée par des films publicitaires?