Il propose d’installer des infrastructures, comme des usines solaires au Maroc ou des éoliennes au Chili, pour générer de l’électricité destinée à l’Europe, permettant ainsi de propulser des milliers de voitures à combustion avec une énergie qui sinon ne serait pas exploitée.
Bien que Synhelion ait déjà commencé des collaborations avec des entreprises comme Lufthansa et AMAG pour tester ses carburants, la commercialisation à grande échelle est encore loin.
Il estime qu’une pleine adoption des carburants synthétiques pourrait avoir lieu autour de 2030-2035, mais le défi majeur reste la mise à l’échelle et le coût de production, qui est actuellement cinq à dix fois supérieur à celui des combustibles fossiles.
Furler indique que des taxes sur les combustibles fossiles pourraient rendre les carburants synthétiques plus compétitifs, en visant un prix de l’essence qui pourrait en faire une solution viable.
Il évoque également la possibilité que l’atteinte d’une échelle industrielle comparable à celle des combustibles fossiles prenne jusqu’à 2050.