Dans sa critique d’Eddington d’Ari Aster, Drew Dietsch souligne un parallèle avec la série Black Mirror, en particulier ses premiers épisodes qui brossent un tableau critique de notre société face à l’évolution des technologies de l’information.
Dietsch exprime un certain scepticisme quant à la capacité d’Aster à traiter des thèmes d’actualité, mettant en lumière la rage et la paranoïa qui animent le film, notamment à travers des scènes chaotiques qui reflètent les angoisses contemporaines.
Bien qu’Eddington soit ancré dans le contexte de la pandémie, il ne prétend pas offrir des réponses claires ; au contraire, il propose une vision sombre et inquiétante de l’Amérique moderne.
Cependant, l’auteur reste mitigé sur la recommandation du film, le qualifiant d’ambitieux mais parfois peu convaincant.
Dietsch critique la tendance à encourager la désinformation, pointant un moment dans le film qui résonne avec la réalité actuelle.
En regrettant la nécessité de quantifier l’art par le biais de notes, il conclut que sa propre appréciation d’Eddington repose davantage sur sa capacité à susciter des émotions puissantes que sur une analyse objective, laissant le spectateur en proie à un sentiment d’inconfort et de confusion.