Comment le chien de garde nucléaire mondial surveille les installations à travers le monde – et quelles en sont les implications suite à l’expulsion de l’Iran.

Ce texte décrit le rôle crucial de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans la surveillance des programmes nucléaires pacifiques des pays signataires du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.

Lorsqu’un État souhaite développer un programme nucléaire à des fins pacifiques, il s’engage à ne pas créer d’armements nucléaires, et l’AIEA assure un suivi technique pour garantir que les activités demeurent conformes.

Grâce à des inspections régulières, y compris des visites surprises, et à l’utilisation d’équipements sophistiqués comme des caméras de surveillance et des moniteurs en temps réel, l’AIEA peut détecter des activités de prolifération, comme l’enrichissement d’uranium au-delà des niveaux autorisés.

Le texte souligne également les défis rencontrés lorsque des pays, comme l’Iran ou la Corée du Nord, cessent leur coopération avec l’AIEA.

Cette suspension de l’accès aux installations nucléaires complique la surveillance extérieure et nuit aux efforts de vérification.

En l’absence de l’AIEA, la communauté internationale perd la capacité de surveiller les activités de prolifération de ces pays, ce qui entraîne une perte de confiance et complique la tâche de réactivation des contrôles.

Les instruments de vérification, tels que la surveillance, l’échantillonnage et la comptabilité des matériaux nucléaires, constituent un système intégré où chaque élément est essentiel pour garantir la sécurité et dissuader la prolifération nucléaire.