Son dernier article porte une attention particulière sur les difficultés rencontrées par les professeurs de pré-service noirs, ces individus qui, bien qu’inscrits dans des programmes de formation, n’ont pas encore débuté leur parcours professionnel.
Harmon affirme que privilégier les voix et les besoins de ces femmes noires en formation pourrait significativement améliorer leur vécu au sein de ces programmes et, par extension, enrichir le système éducatif dans son ensemble.
Dans une étude qu’elle a co-écrite et qui a été publiée dans le Journal international des méthodes qualitatives, Harmon et sa co-autrice Kristina Hunter ont réalisé des entretiens approfondis avec dix professeurs de pré-service noirs.
Au cours de ces échanges, ils ont exploré les parcours éducatifs de ces femmes, les défis rencontrés au sein des programmes de formation, ainsi que leurs aspirations et leurs attentes pour l’avenir.
Les résultats ont révélé un sentiment d’isolement et de découragement face à un système qui ne semble pas les inclure ni les représenter.
Ces femmes ont exprimé un besoin urgent d’un espace où leurs voix puissent être entendues, loin des stéréotypes et du tokenisme qui peuvent souvent prévaloir dans des environnements éducatifs dominés par des normes culturelles différentes.
Harmon souligne la nécessité de repenser les pratiques pédagogiques afin de favoriser un environnement d’apprentissage inclusif, où chaque voix est valorisée et chaque expérience est prise en compte pour lutter contre la pénurie d’enseignants et enrichir le paysage éducatif.