L’industrie table sur une montée en compétence des systèmes d’assistance à la conduite (ADAS) plutôt qu’un passage abrupt à l’automatisation complète.
Actuellement, l’objectif est de passer du niveau deux au niveau trois selon la classification de la SAE.
Au niveau deux, le conducteur conserve le contrôle malgré les fonctions d’assistance, tandis qu’au niveau trois, la voiture prend les commandes, à moins qu’une intervention ne soit requise.
Des géants comme Volkswagen et ZF sont à la pointe de cette évolution.
Volkswagen prévoit que d’ici 2030, les véhicules de niveau deux représenteront plus de 80 % du marché chinois, tandis que les fonctionnalités plus avancées géreront la conduite en milieu urbain et sur autoroute pour 75 % des nouveaux véhicules.
ZF, de son côté, a conçu des produits intermédiaires comme son système Codrive et le Copilot, allant du niveau deux au niveau quatre, offrant des fonctionnalités variées comme le changement de voie automatisé et le stationnement assisté.
Continental, avec ses systèmes Luna et Astra, met également en avant des solutions pour diverses situations de conduite urbaine complexes, intégrant des capteurs sophistiqués pour garantir la sécurité.