De nombreuses recherches, tant en psychologie qu’en philosophie, ont démontré que les émotions et l’humeur d’un individu influencent de manière significative sa perception du sens de sa vie.
Le philosophe Matthew Ratcliffe a souligné l’importance de l’humeur dans le processus de perception, suggérant qu’elle joue un rôle crucial dans la manière dont chacun appréhende le sens de son existence.
En parallèle, des études psychologiques montrent comment ces humeurs modifient notre compréhension du sens, tandis que la phénoménologie met en lumière l’impact de l’expérience corporelle vécue sur notre perception du monde.
Morioka, dans sa recherche, élargit cette compréhension en appliquant le mécanisme de l’expérience vécue non seulement à la façon dont nous percevons notre environnement, mais aussi à celle dont nous percevons le sens de notre propre vie.
L’étude propose un « modèle géographique de sens dans la vie », qui examine comment l’approche d’une personne face à sa vie et ses engagements peuvent susciter diverses réponses, tant positives que négatives.
Cette approche envisage le « sens dans la vie » comme une configuration géographique dynamique, influencée par l’exploration active de l’individu.
Selon Morioka, ce modèle transcende les conceptions traditionnelles du sens en intégrant des expériences significatives et tragiques dans un ensemble cohérent, ouvrant ainsi la voie à une collaboration interdisciplinaire enrichissante entre la philosophie et la psychologie.
Avec des ambitions claires pour l’avenir, Morioka prévoit d’intégrer son approche avec d’autres perspectives sur le sens de la vie, afin de contribuer à l’élaboration d’un cadre systémique révolutionnaire dans le domaine de la philosophie de la vie.