Le Parlement, dominé par la Coalition gouvernementale, a approuvé l’extension du mandat présidentiel de 5 à 6 ans et a aboli la limite des mandats consécutifs.
Ce changement remet en question les contrôles institutionnels et suscite des préoccupations quant à la concentration des pouvoirs et à la dégradation des indicateurs démocratiques, comme le souligne Freedom House.
Des critiques, y compris celles d’opposants politiques, craignent que cette évolution n’engendre corruption, népotisme, et atteintes à la liberté d’expression.
Malgré ces inquiétudes, Bukele jouit d’une grande popularité, avec une approbation dépassant les 90% en 2024.
Le gouvernement, en parallèle, se concentre sur l’économie numérique, notamment via une collaboration avec la Bolivie sur les crypto-monnaies.
Toutefois, le climat politique reste tendu, avec des rapports d’arrestations arbitraires et de pressions sur les médias.
El Salvador se trouve donc à un tournant décisif, où cette réforme pourrait stabiliser le pays tout en diminuant les garanties démocratiques, soulevant des questions sur l’avenir de la démocratie dans la nation.