Malgré les désaccords politiques et un déséquilibre commercial notable entre les États-Unis et l’UE, une certaine stabilité semble émerger.
Dans le secteur automobile, Volvo/Polestar se distingue comme le grand gagnant de cet accord, avec 87 % de ses ventes américaines liées à l’UE.
Bien que les droits de douane de 15 % affectent le prix de ses véhicules, la situation reste favorable par rapport à des scénarios plus pessimistes.
Mercedes, également gagnante, dépend fortement des produits européens sans être soumise aux mêmes difficultés commerciales que d’autres l’impactant au Mexique et au Canada.
Cependant, cet accord n’atténue pas les tensions avec les voisins nord-américains, où des droits de douane élevés persistent pour les voitures importées.
Des constructeurs comme Stellantis et Volkswagen peuvent bénéficier de l’accord avec l’Europe, mais restent vulnérables aux tarifs sur leurs importations du Mexique et du Canada.
Dans ce contexte, General Motors se retrouve désavantagé, dépendant à 35 % de ses volumes provenant de ces mêmes pays, sans aucune voiture en provenance d’Europe.