L’incendie, qui a débuté le 4 juillet, jour de l’indépendance des États-Unis, se propage rapidement dans cette région prisée des touristes, tant nationaux qu’internationaux.
Bien que le feu ait été initialement autorisé à brûler pour permettre un cycle naturel de renouvellement de la végétation, des vents violents ont intensifié la conflagération, menaçant des infrastructures clés comme un hôtel, un centre d’accueil, et même une usine de traitement de l’eau, qui ont subi des dommages considérables.
Actuellement, l’incendie a consumé plus de 123 000 acres (50 000 hectares) et plus de 1 000 pompiers sont mobilisés pour tenter de maîtriser les flammes sur divers fronts, utilisant à la fois des moyens aériens et terrestres.
L’ampleur de la situation est telle qu’actuellement, il ne reste que 13% de confinement du périmètre de l’incendie.
Les équipes au sol ont effectué des patrouilles vigoureuses, surveillant attentivement les flancs est et ouest de l’incendie.
Malgré des conditions climatiques difficiles, avec des niveaux d’humidité extrêmement bas atteignant seulement 4%, des progrès ont été réalisés pour limiter l’expansion du feu.
Les pompiers s’appuient sur la topographie favorable de la région et le type de végétation, comme les forêts de Pinyon-Juniper, qui ont tendance à être moins inflammables que d’autres types de conifères.
Toutefois, la saison des moussons a été décevante, laissant la région dans une situation d’aridité qui complique les efforts de contrôle.
La réponse actuelle aux incendies de forêt contraste nettement avec les méthodes plus agressives adoptées au cours des 150 dernières années, et souligne la nécessité de repenser notre approche face aux incendies, qui, bien que naturels, sont exacerbés par des changements climatiques liés à l’activité humaine.