Une étude récente menée à Notre Dame, dans une installation expérimentale appelée ND-LEEF, a exploré ce phénomène.
Intitulée « Le transport et la rétention des fibres microplastiques dans les cours d’eau sont affectés par les algues benthiques, la décharge et le substrat », cette recherche publiée en limnologie et océanographie, révèle comment les interactions entre les algues, les variations de débit et le type de substrat du lit du ruisseau influencent la persistance des microplastiques dans les écosystèmes aquatiques.Les quotidien des individus contribue largement à l’accumulation de ces particules dans nos environnements, allant de la simple poussière urbaine aux grands cours d’eau.
Les activités telles que le lavage de vêtements synthétiques libèrent des fibres microplastiques qui finissent par rejoindre les rivières et les mers, transportant avec elles des produits chimiques potentiellement nocifs pour les écosystèmes et la santé publique.
Shannon Speir de l’Université de l’Arkansas a souligné l’importance de reconnaître notre rôle dans cette pollution et les différentes formes et tailles que ces microplastiques peuvent prendre, rendant leur gestion d’autant plus complexe.
Les résultats de l’étude suggèrent des stratégies potentielles pour contrôler ce problème, notamment en manipulant les caractéristiques de l’habitat fluvial comme le type de substrat ou en intervenant après des événements climatiques qui peuvent remettre en suspension ces particules dans l’eau.