Cette événement a souligné l’importance de la surveillance volcanique, particulièrement dans les zones densément peuplées.
En effet, près de 10 % de la population mondiale réside à proximité de volcans, exposant ainsi les habitants à divers risques tels que les éruptions, les coulées de lave et les gaz toxiques.
En réponse à cette menace, les scientifiques, en collaboration avec la NASA et la Smithsonian Institution, explorent des techniques novatrices pour surveiller l’activité volcanique à l’aide de satellites.
Les recherches révèlent que l’évolution de la couleur et de la densité des feuilles des arbres peut signaler des changements dans l’activité des volcans environnants.
Lorsque le magma s’approche de la surface, il émet du dioxyde de carbone et d’autres gaz, influençant la photosynthèse des plantes.
En utilisant des satellites, tels que Landsat 8, pour détecter ces variations dans la végétation, les scientifiques espèrent établir un indicateur précoce d’éruption.
Le volcanologue Robert Bogue et d’autres experts affirment cependant que, bien que cette méthode soit prometteuse, des défis demeurent, notamment en raison de la difficulté à distinguer le dioxyde de carbone volcanique des niveaux ambiants naturels.
Néanmoins, ce partenariat interdisciplinaire entre la volcanologie et l’écologie pourrait transformer notre capacité à anticiper les éruptions, augmentant ainsi la sécurité des communautés vivant à proximité de ces géants endormis.