Lancée en 1977, la sonde Voyager 1 avait pour mission d’explorer les géantes du système solaire – Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Après avoir accompli cette mission, elle a continué son voyage vers les confins de l’espace, devenant l’objet spatial le plus éloigné de la Terre.
En 2012, elle a franchi une nouvelle frontière en pénétrant dans l’espace interstellaire, exploit sans précédent pour une sonde humaine.Malgré la distance de 15 milliards de kilomètres, les ingénieurs de la NASA ont maintenu le contact avec la sonde, bien que de plus en plus difficilement.
Récemment, Voyager 1 a désactivé son émetteur radio principal, la bande X, en raison d’un déclenchement de son système de protection, ce qui a inquiété la NASA.
Ce système, conçu pour économiser l’énergie en cas de surcharge, a éteint des composants non essentiels pour préserver le vaisseau.Les ingénieurs de la NASA ont déterminé que cette mise en veille avait été causée par une commande envoyée à son chauffage interne pour protéger les composants endommagés par les radiations accumulées depuis des décennies.
Ils ont constaté que la sonde s’était automatiquement connectée à un second émetteur, la bande S, bien que celui-ci n’ait pas été utilisé depuis 1981 et que son signal soit très faible.Grâce au réseau Deep Space Network, trois stations équipées d’antennes géantes réparties sur le globe, la NASA a réussi à capter ce signal.
Bien qu’il ne soit pas assez puissant pour transmettre des données scientifiques ou télémétriques, il garantit que Voyager 1 est toujours fonctionnelle et orientée vers la Terre.
L’objectif demeure à présent de restaurer les communications via l’émetteur principal en bande X pour permettre à la sonde de continuer à transmettre des données depuis les profondeurs de l’espace interstellaire.