Lors de la présentation du rapport annuel de l’institut, il a souligné que cette expansion soulève des risques de réputation pour les banques, risquant d’éroder la confiance des clients.
Panetta a insisté sur le fait que la méconnaissance par le grand public des différences entre les crypto-actifs et les produits bancaires classiques pourrait mener à une crise de confiance, non seulement envers les crypto-monnaies, mais aussi vis-à-vis des institutions financières dans leur ensemble.
En évoquant des exemples concrets comme Intesa Sanpaolo et Santander, Panetta a montré que les banques commencent déjà à s’impliquer activement dans le secteur des actifs numériques, tout en préconisant une réglementation stricte pour éviter des instabilités.
Il a également discuté des défis posés par les stablecoins, soulignant leur potentiel à concurrencer les devises émises par les banques centrales.
Selon lui, au lieu d’interdire les crypto-monnaies, il est primordial d’adopter des stratégies qui intègrent ces nouvelles technologies, comme le projet de l’euro numérique, afin d’offrir une alternative sûre et publique à la monnaie numérique.
Pour l’avenir, les institutions européennes devront trouver un équilibre entre innovation et responsabilité afin de maintenir la confiance dans le système financier.