Pendant longtemps, cette population avait été identifiée comme appartenant à la sous-espèce de tétras à atténuation colombien, généralement trouvée dans l’extrême ouest du Wyoming, près de Jackson, ainsi que dans des régions de l’Idaho, du nord de l’Utah et certaines parties du Pacifique Nord-Ouest.
Cependant, les nouvelles données suggèrent que ces oiseaux ne sont ni des tétras colombiens ni étroitement liés aux tétras des plaines, une sous-espèce que l’on retrouve sur les vastes plaines américaines.
En fait, il semble que cette population unique représente une sous-espèce distincte qui a été isolée des autres tétras pendant de nombreuses années.
Cette découverte pourrait avoir des répercussions significatives pour les gestionnaires de la faune dans le Wyoming et d’autres États proches.
Les chercheurs ont utilisé des analyses variées, y compris des études des habitats, des observations morphologiques et des données génétiques, pour parvenir à leur conclusion.
Ils ont identifié des différences clés entre les populations, indiquant que les tétras à queue vive du centre-sud du Wyoming forment un groupe distinct, séparé tant des tétras colombiens que des tétras des plaines.
Cette réévaluation pourrait modifier les méthodes de conservation et de gestion des habitats, notamment en ce qui concerne les efforts pour soutenir les populations de tétras à atténuation colombien.
Les scientifiques avertissent également que des actions de gestion inappropriées, comme le transfert de tétras d’une population à l’autre sans tenir compte des différences d’habitat et de génétique, pourraient nuire à l’intégrité de ces espèces fragiles.