L’analogie avec la cryptographie illustre bien ce point : si une intelligence artificielle dépend d’une API externe, nous ne possédons pas vraiment cette intelligence, mais déléguons notre pouvoir cognitif à d’autres.
La dépendance envers des outils comme ChatGPT et Google Translate soulève des questions cruciales sur la souveraineté de nos données et sur qui contrôle réellement cette intelligence.
Pour remédier à cette situation, un projet innovant nommé QBack a été proposé, qui vise à créer une infrastructure décentralisée permettant aux individus de posséder et de gérer leur propre intelligence artificielle, sans dépendre d’entreprise.
En s’appuyant sur des technologies comme BitTorrent et la blockchain, ce projet promet un accès sécurisé, transparent et décentralisé à l’IA.
Des prototypes de décentralisation, comme des applications de traduction et de suivi de santé fonctionnant hors ligne, démontrent qu’il est possible d’assurer la confidentialité tout en innovant.
En fin de compte, la véritable avancée de l’intelligence artificielle nécessitera une prise de conscience collective pour reprendre le contrôle numérique, soulignant l’importance d’une nouvelle philosophie digitale.