Malgré l’administration d’un tranquillisant, qui est censé l’apaiser avant son déplacement vers un autre parc au Kenya, elle réagit violemment, contrecarrant les efforts de l’hélicoptère qui survole la zone pour l’empêcher de fuir.
Avec des rangers en voitures 4×4 cherchant à repérer le rhinocéros dans la dense végétation, une décision urgente est prise.
Il devient impératif d’injecter un antidote pour éviter qu’elle ne tombe de manière dangereuse, car une chute malheureuse pourrait entraîner des conséquences fatales, comme l’étouffement.
Il est alors clair que cette rhinocéros va rester sur son territoire natal, où elle est née, tant les opérations de translocation sont délicates.
Le Dr Dominic Mijele du Kenya Wildlife Service souligne les défis liés à la translocation des rhinocéros, qui peuvent peser jusqu’à deux tonnes et sont devenus extrêmement vulnérables en raison de la chasse et du braconnage.
Avec seulement environ 28 000 rhinocéros restant dans le monde, dont près de 24 000 en Afrique, et une population de plus de 2 000 au Kenya, le besoin d’une gestion soigneuse est crucial.
Les rhinocéros se reproduisent moins efficacement lorsqu’ils sont trop concentrés dans le même habitat, rendant les mouvements essentiels pour préserver l’espèce.
Cependant, la procédure est une véritable course contre la montre : chaque minute compte à partir du moment où un vétérinaire administre un tranquillisant.
Ce dernier doit surveiller attentivement les signes vitaux de l’animal pendant qu’une équipe de sauvetage se déploie rapidement.
Grâce à la coordination et à l’expertise des équipes, les rhinocéros peuvent être transportés en toute sécurité, renforçant ainsi leurs chances de survie dans un environnement qui leur est propice.