Ce partenariat, symbolisé par la rencontre entre Jensen Huang de Nvidia et le chancelier allemand Friedrich Merz, marque un tournant dans l’intégration de l’IA dans les processus industriels.
Une « usine d’IA » sera mise en place pour doter les industries européennes d’une puissance de calcul nécessaire à la révolution de la fabrication, de la conception à la robotique.
La première phase du projet impliquera le déploiement de 10 000 GPU Nvidia, soulignant ainsi l’engagement de l’Allemagne à ne pas rester en retrait face aux avancées mondiales en matière d’IA.
Au-delà des grandes entreprises, le projet vise également à profiter aux PME allemandes, souvent à court de ressources pour développer leur propre infrastructure d’IA.
Cela pourrait leur permettre d’intégrer des innovations technologiques, préservant ainsi leur compétitivité.
Les établissements de recherche et environ 900 startups auront également accès à ces ressources, favorisant un environnement propice à l’innovation.
En parallèle, l’Europe envisage une Gigafactory dédiée à l’IA d’ici 2027, soulignant la volonté du continent de se doter d’une infrastructure technologique autonome face aux géants américains et chinois.
Ce projet pourrait transformer non seulement l’industrie allemande, mais aussi le paysage technologique européen dans son ensemble.
